Butin record et prison ferme pour l'un des cambrioleurs du maire de Cazilhac

Publié le par Mitch

Butin record et prison ferme pour l'un des cambrioleurs du maire de Cazilhac

L'un des auteurs du cambriolage du maire de Cazilhac a été jugé hier. Le préjudice s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'euros.

C'est un véritable casse qui avait été perpétré dans la soirée du 8 juin dernier au domicile du maire de Cazilhac, Jean-Luc Sarrail. Agissant vers 23 h, alors que l'élu se trouvait à la salle polyvalente voisine, où l'on célébrait un départ à la retraite, les cambrioleurs s'étaient introduits par effraction dans la maison dont l'alarme n'avait pas été activée. Ils avaient fait main basse, entre autres, sur un coffre-fort, parvenant à le desceller du sol.

Diamants, Rolex…

A l'intérieur : des bijoux, des diamants notamment, mais aussi des montres Rolex, Breitling, Chaumet. Les voleurs emportaient également des vêtements de luxe et l'un des véhicules stationnés dans le garage, une Austin Mini, retrouvée sur un parking quelque temps après. "Un butin de plusieurs dizaines de milliers d'euros", indiquait hier au tribunal le procureur Antoine Leroy, alors qu'était jugé en comparution immédiate l'un des auteurs du cambriolage.

Agé de 26 ans, né en Italie mais détenteur d'un passeport croate, il avait été interpellé jeudi dernier, lors du coup de filet mené par la gendarmerie, rue Victor-Hugo et rue du Pont-Vieux, déféré au parquet, puis mis en détention. Devant la présidente, Noëlle Asselain, il affirme ne pas être à l'origine du vol, mais avoir été sollicité par deux jeunes femmes afin de les aider à extraire le coffre-fort de la maison. "Nous n'avons pris la voiture que pour sortir le coffre de la maison. Les bijoux, je les ai revendus à Carcassonne, mais je ne veux pas dire à qui, par peur de représailles, développe le jeune homme, à la barre. Nous avons partagé le butin en quatre".

En effet, les enregistrements des caméras de vidéo-surveillance disposés dans la rue, ont révélé l'implication de quatre personnes dans le casse : deux jeunes femmes repérant les lieux et faisant des signaux au moyen de lampes électriques, et deux hommes, dont le prévenu. Me Leguay, pour la défense, dénonce le "fantasme" qui fait de son client la tête d'un réseau et plaide son amateurisme, s'appuyant sur un casier judiciaire vierge depuis son arrivée sur le sol français, il y a deux ans. Un peu plus tôt, le procureur Leroy avait requis trois ans de prison. Le tribunal a condamné le cambrioleur à trente mois d'incarcération, dont deux ans ferme.

Publié dans justice

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