Affaire #Laetitia : Tony #Meilhon retrouve son arrogance au procès 8/15

Publié le par Mitch

Affaire #Laetitia : Tony #Meilhon retrouve son arrogance au procès 8/15

Tony Meilhon, meurtrier présumé de Laetitia Perrais en janvier 2011, a retrouvé son arrogance vendredi devant la cour d'assises de Nantes, accusant l'avocate générale de chercher à l'embrouiller" et interpellant le président et une avocate des parties civiles.


Après des remords et un hommage à sa victime exprimés jeudi, il a rendossé vendredi, au huitième jour de son procès, une attitude arrogante pour défendre sa version des faits: un homicide involontaire par accident de la route qu'il aurait ensuite voulu maquiller en enlèvement suivi de meurtre.

"Vous perdez votre sang froid!", a-t-il ainsi lancé à l'avocate de la soeur de la victime, Jessica Perrais, Me Cécile de Oliveira qui pointait une contradiction dans ses déclarations.

"Vous m'embrouillez, vous, à chaque fois!", a-t-il ensuite dit à l'avocate générale, Florence Lecoq, lorsqu'elle le questionnait sur le prétexte - une histoire de gants rouges et de gants noirs - qu'il invoque pour expliquer avoir poursuivi en voiture Laetitia, qu'il venait pourtant tout juste, selon lui, de déposer à son scooter.


"Faut arrêter d'aller trop loin, aussi", a-t-il encore lancé au président de la cour, Dominique Pannetier, qui l'interrogeait, parmi les mobiles possibles qu'il aurait eu pour la tuer, sur sa possible crainte que Laetitia porte plainte contre lui pour des violences qu'il a reconnues. "Entre ce qui est une simple agression et tuer quelqu'un, c'est pas une échelle qu'il y a entre les deux, c'est un gratte-ciel", assène l'accusé.
A la barre en début d'après-midi, un ami de Laetitia est venu réaffirmer que celle-ci lui avait déclaré au téléphone, quelques minutes avant de disparaître définitivement, qu'elle avait été victime d'un viol.


Mais Tony Meilhon s'est une nouvelle fois défendu: il y a selon lui eu un début d'acte sexuel, consenti, mais que Laetitia Perrais aurait interrompu avant son terme, entrainant chez lui frustration sexuelle et violences avant qu'il ne s'excuse et la ramène à son scooter.


Néanmoins, quand le président lui a redemandé s'il pouvait envisager que Laetitia Perrais ait pu vivre leur échange sexuel comme un viol, il admet, tout en soulignant qu'au début "il y a pas eu de +forcage+, (...) ce qui s'est passé après quand j'ai voulu aller plus loin, effectivement oui".


Le procès est prévu pour durer jusqu'en fin de semaine prochaine.

Publié dans Tony Meilhon

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