violente agression nocturne et crapuleuse au cœur d'Argelès (66)

Publié le par Mitch

violente agression nocturne et crapuleuse au cœur d'Argelès (66)

Les faits épouvantables remontent à la semaine dernière. Ils ont traumatisé une dame de 73 ans handicapée, et sèment forcément le trouble auprès des personnes âgées.

Intolérable. Affligeant. Effroyable. Une scène digne d'un film d'horreur, qui est malheureusement réalité. L'agression qui s'est déroulée la semaine dernière, au cœur du village, a bien sûr traumatisé cette dame âgée et vulnérable, mais elle a aussi déclenché de vives réactions. A 73 ans, Marie-France Sanyas vit à son domicile avenue de la Libération, artère principale du village. Une vie et un quotidien adaptés à son handicap moteur, et rythmée par les passages de la femme de ménage, de l'aide-soignante, de l'infirmière, du médecin, et les visites de la famille, dont l'un de ses fils Michel qui travaille à proximité. C'est d'ailleurs lui qui raconte l'agression abjecte et les longues minutes d'angoisse, vécues par sa maman, cette nuit du mercredi 20 au jeudi 21 novembre.

. Une violence inouïe et bijoux arrachés

Michel Sanyas explique : "Il est environ 1 h du matin, ma mère est réveillée par des bruits sourds. Quelqu'un vient d'entrer chez elle. Soudain, dans la pénombre, alors que la petite chienne aboie à tue-tête, elle aperçoit deux individus portant un bonnet et des gants. Leurs visages sont découverts. Ils sont jeunes. De type européen, ils parlent sans accent. Ma mère tente de téléphoner avec son portable, mais l'un d'eux lui arrache l'appareil des mains. Puis toujours avec une rage folle, il lui arrache la chaîne et la croix en grenat qu'elle porte autour du cou. Celui-ci va ensuite quitter la chambre et probablement partir avec son butin. L'autre agresseur tente de lui arracher une bague qu'elle porte au doigt, toujours avec une incroyable violence, mais il n'y parvient pas. Il fouille alors la chambre, vole une boîte à bijoux et des médicaments. Puis il s'enfuit à son tour en emportant le combiné du téléphone fixe sans fil".

. Elle parvient à donner l'alerte

Malgré la peur, Marie-France Sanyas garde toute sa lucidité. Son fils ajoute : "Elle a alors appuyé sur le bouton d'un bip d'alerte qu'elle porte sur elle et qui est relié à 'Présence verte'. La centrale d'appel m'a aussitôt téléphoné. En moins de cinq minutes j'étais chez ma mère. Lorsque j'ai vu tout ça, j'étais scandalisé, écœuré. Comment peut-on s'attaquer à une personne âgée, malade, handicapée ? J'ai immédiatement prévenu les gendarmes".

Par chance, deux équipes du PSIG de Céret, qui ont pour vocation de patrouiller sur le territoire de la Compagnie, étaient à proximité. Les recherches sont immédiatement déclenchées. Mais il est déjà trop tard, et les individus étaient encore mardi soir introuvables. Parallèlement, la cellule d'identification de Perpignan s'est rendue sur place, pour effectuer les prélèvements scientifiques. L'enquête menée par les gendarmes suit son cours.

. Pas de clé dans la cachette !

"S'il convient de donner un seul conseil c'est celui de ne pas cacher la clé à proximité de la porte d'entrée", rappellent les gendarmes. En effet, cette agression s'est déroulée sans effraction, car la clé de la maison était dissimulée dans une cachette, permettant aux aidants d'entrer facilement en journée. On peut donc penser que les individus ont probablement prémédité leur acte.

Publié dans Faits divers, Perpignan

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